Mois national de la sensibilisation à l’emploi des personnes handicapées : Rebecca Najnar partage son histoire sur l’#ÉquipeBell

J’ai développé une agoraphobie à l’âge de 23 ans. Soudainement, l’incapacité de quitter le confort de ma maison a nui à mes études, ma carrière et ma vie entière. Même si j’ai fait de grands progrès ces dernières années, mon combat persiste.
Le message clé que je souhaite communiquer aux membres de mon équipe et au public est en deux volets. Tout d’abord, un handicap n’est pas toujours visible. Il n’est pas évident de savoir, en me regardant ou en me parlant, que je suis une personne handicapée. Si je ne le divulgue pas, mes leaders et mes collègues ne le sauront jamais. Même lorsque j’en parle, je ressens parfois de l’incertitude ou de l’embarras. Cela m’amène au second volet de mon message : les entreprises doivent s’assurer que les membres de leur personnel qui révèlent leur handicap profitent d’accommodements. Elles doivent veiller à ce que ces membres ressentent du respect et de l’inclusion dans leur milieu de travail.
En ce qui concerne mon parcours chez Bell, j’en fais partie depuis peu de temps. J’ai commencé à travailler au siège social de La Source situé à Barrie en tant qu’associée en ressources humaines en janvier 2023. Je n’avais pas révélé mon handicap lors de l’entrevue, mais j’avais demandé si le poste nécessitait des déplacements en magasins et on m’a répondu que ce n’était pas le cas. Étant donné que le bureau se trouve à trois minutes de mon domicile, j’ai choisi de ne pas divulguer cette information quand on m’a offert de me joindre à l’équipe.
J’ai eu de la chance! Les deux leaders étaient disposés à m’offrir des accommodements et ont fait preuve de beaucoup de respect et de bienveillance lors de nos conversations. Ils m’ont soutenue et m’ont fait comprendre que je n’avais pas besoin de me rendre à Creekbank ou à d’autres emplacements autres que celui près de mon domicile.
La réalité, c’est que je risque de faire toute ma carrière chez Bell sans jamais pouvoir visiter un autre campus. Bien sûr, j’espère que ce n’est pas le cas et que je pourrai le faire. J’ai la chance d’occuper un poste qui me permet de participer à des réunions à distance ou de rencontrer virtuellement mes collègues qui sont ailleurs.
Est-ce que je pense que mon handicap aura une incidence sur mon rendement et mes occasions de carrière chez Bell? Pour l’instant, je l’ignore. La progression de carrière nécessite généralement de la visibilité et de la flexibilité, deux choses impossibles pour moi à l’heure actuelle. Mais je suis assidue et débrouillarde. Je trouverai d’autres moyens de gravir les échelons dans mon environnement de travail.

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