Les carrefours bien-être pour les jeunes permettent de créer des liens et d’obtenir du soutien
Alors que nous soulignons la Journée internationale de la jeunesse qui a lieu le 12 août, Bell Cause pour la cause est fière de braquer les projecteurs sur l’initiative pancanadienne des services intégrés pour les jeunes (SIJ). Celle-ci permet aux jeunes âgés de 12 à 25 ans d’un bout à l’autre du pays de s’impliquer dans la planification et la mise en place de ressources cruciales qui soutiennent la santé mentale.
Cette année, la Journée internationale de la jeunesse met l’accent sur la solidarité intergénérationnelle et elle souligne les obstacles auxquels se heurtent les jeunes en raison de la discrimination fondée sur l’âge lorsqu’il est question d’emploi, de soins de santé et de justice sociale. Afin de les aider à relever ces défis, le partenariat entre Bell et la Fondation Graham Boeckh (GB) soutient les carrefours bien-être pour les jeunes partout au pays. Grâce à lui, ces derniers peuvent fournir des soins pour les problèmes de santé mentale et de toxicomanie, des services sociaux, du soutien à l’emploi et d’autres ressources clés, et ce, dans un seul et même endroit adapté pour les jeunes.
Selon les résultats d’un sondage mené récemment, 57 % des jeunes ont déclaré avoir été confrontés à des problèmes de santé mentale au cours des deux dernières années. Cependant, moins d’un sur trois a demandé de l’aide*. C’est pourquoi les carrefours bien-être pour les jeunes priorisent les horaires flexibles, les visites sans rendez-vous et les services intégrés s’adaptant aux différentes cultures. Ces mesures permettent de joindre les jeunes qui sont confrontés à des obstacles lorsqu’ils cherchent de l’aide.
Au cours de la dernière décennie, le mouvement des SIJ est passé de quelques emplacements uniques à des systèmes complets de prestation de soins dans de nombreuses provinces. Les SIJ multiplient maintenant les initiatives telles que Foundry en Colombie-Britannique, Rassembler (Huddle) au Manitoba, les carrefours bien-être pour les jeunes de l’Ontario, Aire ouverte au Québec et le réseau de recherche pancanadien ACCESS Esprits Ouverts. De plus, la Société de recherche sociale appliquée a publié cette semaine un rapport commandé par le partenariat entre Bell et la Fondation Graham Boeckh. Celui-ci revient sur le succès du développement et de la mise en œuvre des services intégrés pour les jeunes au Canada, tout en soulignant son potentiel d’améliorer les normes en matière de soins et de partage de connaissances.
Avec de nouvelles initiatives en cours de développement en Alberta, en Saskatchewan, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador, les services intégrés pour les jeunes sont en voie de transformer les soins de santé mentale à l’échelle du pays. En fait, 86 % des jeunes recommanderaient les carrefours bien-être pour les jeunes à leurs pairs. Pour découvrir pourquoi, jetez un coup d’œil aux témoignages de trois jeunes qui bénéficient des services d’un carrefour bien-être au sein de leur collectivité.

Kiara, carrefour bien-être pour les jeunes de Kenora (initiative des carrefours bien-être pour les jeunes de l’Ontario)
Depuis qu’elle a appris l’existence du carrefour bien-être pour les jeunes lors d’un événement dans sa région, Kiara a trouvé plus que de simples soins en santé mentale. Elle y a trouvé une communauté. « Le carrefour bien-être pour les jeunes a forgé un sentiment d’appartenance envers ma communauté, dit-elle. C’est un bon endroit à fréquenter et on y trouve des ressources. Il y a toujours quelque chose à faire et quelqu’un à qui parler. Et j’y rencontre toujours des personnes sympathiques. »
Pour Kiara, le carrefour bien-être pour les jeunes s’est distingué en intégrant d’autres services qui sont importants pour les jeunes comme des ateliers d’art, des projections de films et des événements culturels communautaires. C’est un endroit accueillant et sécuritaire pour obtenir de l’aide et établir des liens enrichissants. Voici le conseil qu’elle donne aux jeunes qui sont confrontés à des problèmes de santé mentale : « Allez-y une journée à la fois, dit-elle. Tout ira mieux et vous apprendrez de cette expérience. »

Delaney, Rassembler (Huddle) NorWest, Winnipeg
Au mois de mai 2020, Delaney souffre de dépression et d’anxiété, jusqu’au point où elle ne peut plus sortir de son lit et se concentrer sur ses travaux scolaires. Puisqu’elle avait entendu parler du carrefour bien-être pour les jeunes Huddle’s NorWest à l’école, elle décide de commencer à avoir recours à leurs services de thérapie.
« Le carrefour bien-être pour les jeunes est un espace réconfortant et accueillant comparé aux autres services en santé mentale auxquels j’ai eu recours par le passé, explique-t-elle. Les services sont basés sur les besoins et les préférences des jeunes, ce qui est incroyable, car je crois que les jeunes devraient avoir leur mot à dire par rapport aux services en santé mentale qu’ils reçoivent. Il ne s’agit pas d’un moule auquel il faut correspondre ni d’un service générique en santé mentale qui n’est pas adapté. »
Avec le soutien du carrefour bien-être pour les jeunes, Delaney a appris comment écouter son corps et se donner de l’espace plutôt que d’ignorer ses émotions. Elle est vraiment heureuse de pouvoir obtenir de l’aide amicale et de ne pas être jugée. « Le carrefour bien-être pour les jeunes a changé ma vie de plusieurs façons. Il m’a permis de me sortir d’une période sombre et m’a fourni un endroit dans lequel je pouvais être vulnérable et parler ouvertement de ma maladie mentale, ce qui m’a permis de guérir et de prendre soin de moi. »

Megean, carrefour bien-être pour les jeunes de Kenora (initiative des carrefours bien-être pour les jeunes de l’Ontario)
Fréquenter le carrefour bien-être pour les jeunes fait maintenant partie de la routine quotidienne de Megean. « Je suis très à l’aise de venir au carrefour, que ce soit pour passer du temps avec le personnel ou pour participer aux activités intéressantes qu’on y propose. J’aime vraiment le fait de pouvoir simplement monter à l’étage et parler à un conseiller de ce qui se passe si j’ai une mauvaise journée. »
En plus d’avoir du soutien pour sa santé mentale, Megean peut obtenir des conseils en matière d’emploi et de l’aide au niveau scolaire. Elle peut aussi exprimer ses idées au personnel sur les événements culturels et elle aime que son opinion soit valorisée au carrefour. « Je ne sais pas où je serais sans le carrefour bien-être pour les jeunes de Kenora et tout le soutien que j’ai reçu de la part du personnel et de l’organisme. »
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71 % des Canadiens sont d’avis qu’il serait bénéfique d’adopter une approche commune liée à la santé mentale des jeunes au sein de leur province. De plus en plus de carrefours bien-être pour les jeunes sont construits partout au pays, et il s’agit d’une excellente occasion d’échanger sur la façon dont les SIJ agissent concrètement en faveur des jeunes. Dans le cadre du partenariat entre Bell et la Fondation Graham Boeckh, Bell Cause pour la cause est fière de contribuer au mouvement croissant des SIJ et d’accroître l’offre de services en santé mentale et en bien-être partout au Canada. Vous pouvez en savoir plus en regardant la vidéo ci-dessous.
Pour découvrir plus de témoignages au sujet des SIJ, consultez nos articles intitulés Les familles et les aidants soutiennent la santé mentale, Les jeunes transforment les soins de santé mentale, Favoriser la santé mentale des jeunes au Nouveau-Brunswick et Connecter la culture et le bien-être au sein de la Première Nation Eskasoni.
*Source : les données sont basées sur un sondage en ligne (réalisé par Bell par l’intermédiaire d’un fournisseur tiers (Schlesinger Group)) auprès de la population canadienne du 22 mars au 7 avril 2022, et statistiquement pondérées pour représenter la population générale du pays par région, genre et âge.
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