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Ka Ni Kanichihk montre la voie du bien-être autochtone

Publié 30 septembre, 2022 dans Bell Cause pour la cause, French, Uncategorized par 0

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation et la Journée du chandail orange ont lieu le 30 septembre et rendent hommage aux enfants disparus et aux survivants des pensionnats, à leurs familles et à leurs collectivités. La commémoration de cette journée est un élément important des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation et un engagement permanent à renforcer les communautés autochtones d’un bout à l’autre du pays.

En l’honneur de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nous soulignons la fantastique contribution de Ka Ni Kanichihk, un partenaire du Fonds diversité Bell Cause pour la cause qui soutient la santé mentale et le bien-être de la communauté autochtone de Winnipeg. Nous nous sommes entretenus avec Leesha Sankar, directrice des programmes et des services chez Ka Ni Kanichihk, pour en savoir plus sur leur importante mission.

Parlez-nous du travail de Ka Ni Kanichihk dans la communauté.

Ka Ni Kanichihk, qui signifie « ceux qui mènent », est un centre dirigé par des Autochtones situé au cœur de Winnipeg. Sa mission consiste à offrir aux personnes autochtones des programmes et des services axés sur l’unité et le bien-être qui s’appuient sur les forces et la résilience des peuples autochtones. Ka Ni Kanichihk est le siège de plusieurs programmes de première ligne qui soutiennent la croissance et le perfectionnement individuels et collectifs grâce à l’éducation des adultes la préparation au marché de l’emploi et le développement des compétences des jeunes. On retrouve également un programme de mentorat et des services de bien-être et de soins. Nos programmes aident les personnes autochtones dans leur cheminement vers la santé, le bonheur, le respect et l’inclusion dans la communauté, tant socialement qu’économiquement, le tout dans un environnement culturellement sécuritaire. 

Les programmes comprennent l’éducation aux adultes, le développement du leadership des filles et des femmes autochtones, le renforcement des liens familiaux, la préparation à l’emploi et le développement des compétences des jeunes, un programme de mentorat pour les enfants et les jeunes, un service de rétablissement après un traumatisme, un espace sécuritaire offert en tout temps, la sensibilisation culturelle, l’établissement de liens et le développement d’un sentiment d’appartenance sain. Ces programmes sont ancrés dans des apprentissages culturels et forment la base de la prévention et du renforcement à un changement durable.

Pouvez-vous nous parler de l’importance du projet de soins aux aînés?

L’offre d’un soutien culturellement pertinent aux participants est essentielle au développement d’une communauté et à la promotion de la santé et du bien-être. Le sentiment d’identité culturelle des Autochtones est déterminant lorsqu’il est question d’une approche holistique qui vise à les soutenir. Grâce au don du Fonds diversité Bell Cause pour la cause, Ka Ni Kanichihk a pu s’assurer que les participants éprouvent un sentiment d’appartenance à leur identité. Au moyen du programme de soutien des aînés, nous avons pu soutenir nos participants et encourager le processus de guérison. Nous commençons à constater des changements de style de vie positifs qui contribuent à la meilleure santé des collectivités des gens que nous soutenons et des futures générations.

Qu’est-ce que le mieux-être mental culturel basé sur la tradition?

Le mieux-être mental culturel basé sur la tradition signifie de créer un espace dans lequel les participants peuvent simplement être. Dans cet espace, les participants peuvent entrer en équilibre avec les valeurs et les connaissances autochtones. Par l’intermédiaire du mieux-être basé sur la tradition, les participants peuvent apprendre de nouvelles compétences et des stratégies, et avoir accès à des outils culturels pour favoriser une meilleure santé mentale et un meilleur bien-être. Il s’agit de médecines et de méthodes traditionnelles, comme la purification par la fumée, ou des bains de cèdre qui permettent de se libérer de toute la négativité autour de nous. Cela procure un espace pour développer un sens de la communauté, un sentiment d’appartenance, de générosité et de prise en charge. Les participants y trouvent des outils qui leur permettent d’entretenir leur propre flamme et de poursuivre ces enseignements culturels sur le mieux-être et la santé.

De quelle manière la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation a-t-elle eu une incidence dans votre communauté?

La création de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est une confirmation de faits connus et vécus par un grand nombre d’Autochtones tout au long de leur vie. Elle constitue aussi un moment qui permet aux gens de réfléchir et de partager leurs réflexions sur leurs expériences en tant que membres des peuples autochtones. Les aînés éprouvent différents sentiments selon leurs expériences personnelles, mais bon nombre d’entre eux sont heureux de cette reconnaissance nationale des torts causés aux peuples autochtones au cours de l’histoire. Cependant, il y a encore beaucoup à faire pour aider les collectivités à surmonter ces traumatismes et entreprendre le processus de guérison.

Que signifie la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation pour vous et comment les peuples non autochtones peuvent-ils appuyer les concepts de vérité et de réconciliation?

La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation contribue à accroître la sensibilisation et à faire comprendre les répercussions dévastatrices de la colonisation et des pensionnats. De plus, elle accorde aux personnes concernées un moment pour se remémorer ce passé sombre, pour réfléchir et pour honorer les histoires et les expériences des autochtones de leur famille. Les descendants des colons doivent déterminer quels gestes ils peuvent poser pour mieux s’éduquer à ce sujet. Ils doivent ensuite mettre leurs connaissances en pratique en s’informant quant aux manières dont ils peuvent les utiliser dans leur vie quotidienne, aux mesures qui peuvent être prises pour amplifier les voix marginalisées et aux façons dont ils peuvent se servir de leur statut et de leurs privilèges pour écouter, changer la dynamique du pouvoir et agir pour faire bouger les choses. Voici quelques exemples : veiller à ce que des membres des communautés autochtones soient impliqués dans des initiatives les concernant et s’assurer qu’ils reçoivent une rémunération appropriée de même qu’une juste reconnaissance pour l’emploi de leurs connaissances et de leur temps.

Pour en savoir plus sur Ka Ni Kanichik, regardez la vidéo suivante ou visitez le https://www.kanikanichihk.ca/.

Les survivants des pensionnats peuvent appeler le 1 866 925-4419 pour obtenir des services de recommandation en cas de crise émotionnelle et des renseignements sur d’autres initiatives de soutien en matière de santé offertes par le gouvernement du Canada.

Les membres des communautés autochtones du pays peuvent accéder à la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être en tout temps pour obtenir des conseils et une intervention en cas de crise. Appelez la ligne d’écoute gratuite au 1 855 242-3310 ou accédez au service de clavardage en direct sur https://www.espoirpourlemieuxetre.ca.

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